Testament
Si vous souhaitez définir ce qu’il adviendra de vos biens par la suite, vous pouvez rédiger un testament qui comportera ce que vous voulez laisser et à qui. Sachez que vous n’êtes pas totalement libre de déterminer ce que recevra chaque partie. La loi et le contrat de mariage déterminent en effet l’ordre de succession.
Avec un testament, vous pouvez distribuer librement la partie disponible de l’héritage (c’est-à-dire la partie qui ne doit pas aller aux enfants ou au partenaire). Dans un testament, vous avez également la possibilité de favoriser une organisation comme le CLTB. Si vous n’avez pas d’enfants ou de famille, il est conseillé de rédiger un testament. Avec un testament, vous définissez ce que vous voulez laisser et à qui. Sans testament, le conjoint survivant et les (petits) enfants hériteront de tout. Après eux viennent les parents, frères et sœurs, neveux et nièces. Et si vous n’avez pas de famille, l’ensemble de votre héritage reviendra à l’État.
Depuis le 1er septembre 2018, une nouvelle loi sur les successions est en vigueur. Elle vous donne d’avantage de liberté. Les enfants ont droit à la moitié. Vous pouvez choisir vous-même l’autre moitié. Si vous n’avez pas d’enfants, vous pouvez décider de la totalité de l’héritage.
Dans un testament, vous pouvez également favoriser une organisation comme le CLTB.
Avez-vous un contrat de mariage ? Cette disposition a la priorité sur les dispositions du testament. Êtes-vous marié avec une séparation de biens et une clause de résidence (durée de vie la plus longue) ? Le conjoint survivant héritera et vous ne pourrez rien laisser à des tiers. Vous pouvez modifier cette clause par une clause d’option. Le conjoint survivant n’héritera pas de tout et devra payer 27 % d’impôts.